L'auteur est rédacteur en chef de guides touristiques et plaide pour un tourisme équitable, qui permette aux pays hôtes de protéger identité et valeurs pour continuer d'exister.
Cet article étudie le statut des ressortissants de pays en voie de développement qui résident légalement dans un pays de l'Union européenne.
Si la dette des pays pauvres n'est pas la cause unique des problèmes de leurs peuples, elle les accentue en grevant les ressources économiques et humaines. De même, la question des sans-papiers doit être analysée à la lumière des mécanismes de la dette qui provoquent faim et misère et poussent au départ vers les pays riches qui, eux, se protègent et dressent des barrières. Cet article analyse, d'une part, la question de la dette financière et de la dette humaine (misère, violences politiques et pénurie des moyens de recherche scientifique et technique dans les pays d'origine), et, d'autre part, le rôle des migrants en tant qu'acteurs et partenaires du développement. Pour conclure, l'auteur explique les raisons qui devraient inciter à régulariser les sans-papiers.
Le retablissement d'un discours souvent positif sur les étudiants étrangers en France et l'assouplissement des dispositions qui les concernent arrivent à briser les discours stigmatisants des années Quatre-vingt. La rupture avec les conceptions précédentes est réelle sur le plan officiel. Cependant, dans la mesure où le discours officiel tente d'optimiser la ressource économique de l'afflux de "cerveaux" dans l'Hexagone en essayant de manager à la fois la question de la limitation des flux migratoires et de l'attraction des étudiants du monde occidental, ce discours même reste ambigu.
Les codes de conduite, labels sociaux ou conditions posées par les investisseurs, relatifs aux conditions d'emploi pratiquées par les entreprises transnationales apparaissent aujourd'hui comme un des moyens d'atteindre certains objectifs sociaux. Néanmoins, ces méthodes posent des problèmes épineux : un manque de cohérence dans les champs d'application et dans les exigences (qui diffèrent souvent des réglementations publiques) et un certain laxisme dans les procédures de mise en oeuvre ou évaluation. Il s'ensuit que les entreprises et les pays (en général en développement) qui sont soumis à ces pratiques en contestent l'équité. L'auteur examine l'action menée au niveau international pour combler ces lacunes et propose un cadre multilatéral dans lequel les initiatives privées pourraient plus efficacement contribuer au respect des normes reconnues en matière de justice sociale.
Des animateurs du collectif de Floirac (de la banlieue de Bordeaux) présentent trois projets exemplaires d'aide en direction du Burkina Faso réalisés avec des adolescents à l'initiative d'une association locale et de la municipalité.
Depuis 30 ans, le GRDR collabore avec les immigrés africains résidant en France et les villageois de leurs régions d'origine au Sénégal, au Mali et en Mauritanie. Cet article présente trois axes de cette collaboration (la garantie de la sécurité alimentaire, les projets avec les jeunes et les femmes, un équilibre entre l'économique et le social), puis il détaille les approches "irrigation" et "santé" pour aborder, enfin, la méthode d'appui utilisée.
Histoire des réfugiés et du droit d'asile en France et en Europe particulièrement depuis la deuxième guerre mondiale. La dernière partie s'attache à décrire le rôle du HCR et tente un panorama des flux et des politiques contemporaines, y compris dans le tiers-monde.
L'ouvrage présente l'histoire de l'action humanitaire, son évolution jusqu'à aujourd'hui ainsi que les défis auxquels elle est confrontée quotidiennement. Autant d'obstacles dressés devant l'engagement et le dévouement humanitaires d'hommes et de femmes qui nous conduisent tous à nous interroger sur les leçons à tirer de situations récentes comme l'ex-Yougoslavie, le Rwanda, le Zaïre...
Depuis le début des années 1990, plusieurs Etat-nations se sont constitués ou ont amorcé un processus de formation, ainsi en Europe de l'Est (éclatement de l'Union soviétique et de la Yougoslavie). Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui la nation est visiblement en train de perdre une partie importante de ses fonctions. Il s'agit principalement de la crise de l'économie nationale conçue comme territorialement définie et formant un bloc dans l'ensemble de l'économie mondiale. L'économie transnationale exerce son influence sur les fonctions économiques des Etats et les oblige à repenser leurs rôles.
Quelques réflexions sur l'ethnicité et l'identité nationale des populations immigrées, suscitées par l'élection d'une jeune dominicaine comme "Miss Italie 1996". L'auteur voit dans la rencontre d'une culture marginale et d'une culture dominante le rétablissement d'une harmonie, constituant la toile de fond de la société postmoderne. C'est par cette approche qu'il aborde la migration des Dominicains, essentiellement aux Etats-Unis, et l'avenir de l'humanité dans la perspective d'un nouvel humanisme.
La population aborigène habite l'Australie depuis 40 000 ans. Victime du choc des cultures et de la perte de ses valeurs ancestrales, minée par la délinquance, la pauvreté, la maladie et l'alcool, elle lutte pour sauver son identité. Tout retour aux modes de vie traditionnels semble impossible, et les Aborigènes doivent aujourd'hui trouver une place entre éleveurs, touristes et volontés gouvernementales.
Analyse et comparaison des situations d'explosion urbaine caractérisant les villes du Tiers-Monde et la restructuration à l'oeuvre dans les villes européennes et américaines. L'auteur examine les modifications des rapports sociaux induits par l'exclusion économique, sociale et culturelle. Sont également considérées les transformations touchant les rapports politiques (citoyenneté et démocratie locale) et les valeurs véhiculées dans la culture et les représentations urbaines.
La relation entre migration internationale et développement économique ne peut être comprise sans le détour aux stratégies d'accumulation du capital. La fin du siècle dernier ressemble à la crise économique actuelle, elle accroît les coûts du chômage. Parallèlement, la dette du tiers-monde favorise parfois les pays en voie de développement mais elle aggrave les tensions déflationnistes et pousse à l'émigration. Le système économique doit tenir compte des débouchés de l'industrie et de la complexité des échanges commerciaux dans lesquels sont inclus le mouvement migratoire de la main-d'oeuvre. Une nouvelle configuration des relations Nord-Sud pourrait émerger à condition que ce dernier produise davantage d'emploi.
L'auteur examine dans cet article les relations entre développement économique des pays du tiers monde et flux migratoire. Il aborde le thème, remis au goût du jour, de la nécessaire coopération entre pays riches et pays pauvres pour essayer d'affaiblir les pressions migratoires, et insiste sur le rôle, souvent passé sous silence, qu'ont les travailleurs immigrés dans le développement de leur pays.